Après avoir terminé ses études, elle entame sa carrière professionnelle dans la sédentarisation de troupeaux ovins en France métropolitaine. Sa rencontre avec le berger arabe, un berger de race traditionnelle du Midi de la France, va marquer le début d'une nouvelle étape de sa vie. Elle décide alors de s'engager dans l'élevage et l'entraînement de ce chien de berger prestigieux.
En 1967, elle crée son élevage à Saint-Hilaire, en Haute-Garonne, où elle met en pratique sa passion pour ces chiens et la méthode de sédentarisation de troupeaux ovins. Arlette Bordas est alors une pionnière dans l'élevage du berger arabe en France.
En 1976, elle fonde le Club National du Berger Arabe, qui deviendra plus tard la Fédération Française du Berger Arabe (FFBA), et elle occupera pendant de nombreuses années le poste de présidente. Elle est également l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à cette race de chiens, dont "Le berger arabe", qui reste un référence dans ce domaine.
Arlette Bordas est connue pour son engagement acharné en faveur du bien-être des chiens de berger et pour sa défense inlassable des traditions et des valeurs du monde rural français. Elle a également fait la promotion de la race du berger arabe en France et à l'étranger, notamment lors de nombreux concours canins internationaux.
En 2014, elle reçoit le Prix Léon Berard pour ses contributions exceptionnelles au monde rural français, ce qui témoigne de sa notoriété dans ce milieu. Elle continue à se consacrer à l'élevage et à la promotion du berger arabe jusqu'à son décès, survenu le 29 janvier 2018.
Aujourd'hui, Arlette Bordas reste une figure emblématique du monde de l'élevage canin français et de la défense des traditions rurales.