Ana de Mendoza y de la Cerda, née en 1540 à Valladolid (Espagne), est une femme politique et diplomate espagnole. Elle est également connue pour sa culture littéraire et ses écrits.
Ana de Mendoza fut dame d'honneur des reines Anne de Autriche, Marie I^{re} d'Angleterre, et Élisabeth Ire d'Angleterre. Sa carrière diplomatique commença en 1560 lorsqu'elle accompagna la cour de Philippe II à Valladolid pour y assister aux noces du futur roi d'Espagne et des Pays-Bas, Philippe II, avec Marie Tudor, reine d'Angleterre.
En 1569, elle épousa Pedro de Silva et fut nommée ambassadrice auprès de la cour de France où elle resta jusqu'en 1573. Au cours de son séjour en France, elle eut plusieurs audients avec le roi Charles IX et les princes Henri III et François de Valois, duc d'Anjou (futur Henri III), mais aussi avec la reine mère Catherine de Médicis. Elle fut également présentée à la cour des Habsbourg en Autriche.
En 1583, elle retourna à Madrid et devint ambassadrice d'Espagne auprès du Saint-Siège, où elle resta jusqu'en 1586, devenant ainsi la première femme diplomate connue en Espagne. Elle obtint de l'empereur Rodolphe II une protection pour les marchands espagnols établis à Venise et fut témoin d'une cour courroucieuse, empoisonnée par des intrigues politiques.
Elle est décédée en 1584 à Madrid où elle avait été nommée maîtresse de l'infante Cécile de Médicis. Elle laissa une correspondance riche et variée, érudite et savamment écrite, qui témoigne de sa position de femme puissante dans une société patriarcale.
Ana de Mendoza fut dame d'honneur des reines Anne de Autriche, Marie I^{re} d'Angleterre, et Élisabeth Ire d'Angleterre. Sa carrière diplomatique commença en 1560 lorsqu'elle accompagna la cour de Philippe II à Valladolid pour y assister aux noces du futur roi d'Espagne et des Pays-Bas, Philippe II, avec Marie Tudor, reine d'Angleterre.
En 1569, elle épousa Pedro de Silva et fut nommée ambassadrice auprès de la cour de France où elle resta jusqu'en 1573. Au cours de son séjour en France, elle eut plusieurs audients avec le roi Charles IX et les princes Henri III et François de Valois, duc d'Anjou (futur Henri III), mais aussi avec la reine mère Catherine de Médicis. Elle fut également présentée à la cour des Habsbourg en Autriche.
En 1583, elle retourna à Madrid et devint ambassadrice d'Espagne auprès du Saint-Siège, où elle resta jusqu'en 1586, devenant ainsi la première femme diplomate connue en Espagne. Elle obtint de l'empereur Rodolphe II une protection pour les marchands espagnols établis à Venise et fut témoin d'une cour courroucieuse, empoisonnée par des intrigues politiques.
Elle est décédée en 1584 à Madrid où elle avait été nommée maîtresse de l'infante Cécile de Médicis. Elle laissa une correspondance riche et variée, érudite et savamment écrite, qui témoigne de sa position de femme puissante dans une société patriarcale.
