Ali Abdullah Saleh (en arabe : علي عبدالله صالØ) est un homme politique yéménite né le 25 mars 1942 à San'a et décédé le 4 décembre 2017. Il a été président de la République du Yémen de 1990 à sa démission en 2012.
Avant d'entrer en politique, Saleh a occupé divers postes au sein de l'armée yéménite, notamment celui de commandant des forces spéciales et de ministre de la Défense. Il est devenu vice-président en 1978, sous le régime du président Ali Abdallah Sayyid, avant de lui succéder à ce poste en 1980.
En 1994, il a remporté les élections présidentielles et est devenu le premier président directement élu de l'histoire yéménite. Saleh a été réélu en 2006 et 2012, mais il a été forcé à la démission après des manifestations massives en 2011-2012.
Saleh est considéré comme le principal responsable de la crise humanitaire yéménite. Son régime a été accusé de corruption, d'abus des droits humains et de suppression de la liberté d'expression. Il est également accusé de la faiblesse à gérer les troubles sécessionnistes au Soudan du Sud et la guerre civile yéménite actuelle.
Après son départ, Saleh a joué un double jeu dans la guerre civile en prenant des positions contradictoires vis-à -vis de l'alliance entre le gouvernement et les Houthis, qu'il avait initialement soutenu mais qui s'est retourné contre lui. Il est mort lors d'un bombardement au cours des affrontements dans la capitale San'a en décembre 2017.
Avant d'entrer en politique, Saleh a occupé divers postes au sein de l'armée yéménite, notamment celui de commandant des forces spéciales et de ministre de la Défense. Il est devenu vice-président en 1978, sous le régime du président Ali Abdallah Sayyid, avant de lui succéder à ce poste en 1980.
En 1994, il a remporté les élections présidentielles et est devenu le premier président directement élu de l'histoire yéménite. Saleh a été réélu en 2006 et 2012, mais il a été forcé à la démission après des manifestations massives en 2011-2012.
Saleh est considéré comme le principal responsable de la crise humanitaire yéménite. Son régime a été accusé de corruption, d'abus des droits humains et de suppression de la liberté d'expression. Il est également accusé de la faiblesse à gérer les troubles sécessionnistes au Soudan du Sud et la guerre civile yéménite actuelle.
Après son départ, Saleh a joué un double jeu dans la guerre civile en prenant des positions contradictoires vis-à -vis de l'alliance entre le gouvernement et les Houthis, qu'il avait initialement soutenu mais qui s'est retourné contre lui. Il est mort lors d'un bombardement au cours des affrontements dans la capitale San'a en décembre 2017.
