Alexandre Louis Andrault de Langeron (1763-1841) est un militaire et diplomate français qui fit carrière sous le Premier Empire.
Il naît à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 25 janvier 1763 dans une famille noble française établie au service de la Cour de Russie depuis plusieurs générations. Après des études militaires en Allemagne, il rejoint l'armée française en 1780 et participe à la guerre d'indépendance américaine aux côtés du général Rochambeau.
Rentré en France après cette expérience, il suit les événements de la Révolution française de près. Désenchanté par le régime républicain, il quitte le pays et se rend à Saint-Pétersbourg pour rejoindre son frère aîné qui était au service de la Russie.
Il ne rentre en France qu'après la chute de Robespierre et la fin du Terreur (1794). Il rejoint alors l'armée française commandée par Bonaparte, qu'il suit dans toutes ses campagnes jusqu'à la bataille d'Austerlitz (1805) où il est blessé.
En 1806, il est nommé ministre plénipotentiaire à Constantinople et reste en poste jusqu'en 1814, participant ainsi aux négociations de la paix de Tilsit (1807) avec le royaume de Prusse. Il est également présent lors du congrès de Vienne en 1815 où il représente les intérêts français au sein des grandes puissances.
Après la chute de l'Empire, il retourne à Constantinople et y reste jusqu'à sa mort le 24 octobre 1841. Il est considéré comme un diplomate habile et expérimenté, qui a contribué à maintenir les relations amicales entre la France et la Russie tout au long de sa carrière.
Il naît à Saint-Pétersbourg, en Russie, le 25 janvier 1763 dans une famille noble française établie au service de la Cour de Russie depuis plusieurs générations. Après des études militaires en Allemagne, il rejoint l'armée française en 1780 et participe à la guerre d'indépendance américaine aux côtés du général Rochambeau.
Rentré en France après cette expérience, il suit les événements de la Révolution française de près. Désenchanté par le régime républicain, il quitte le pays et se rend à Saint-Pétersbourg pour rejoindre son frère aîné qui était au service de la Russie.
Il ne rentre en France qu'après la chute de Robespierre et la fin du Terreur (1794). Il rejoint alors l'armée française commandée par Bonaparte, qu'il suit dans toutes ses campagnes jusqu'à la bataille d'Austerlitz (1805) où il est blessé.
En 1806, il est nommé ministre plénipotentiaire à Constantinople et reste en poste jusqu'en 1814, participant ainsi aux négociations de la paix de Tilsit (1807) avec le royaume de Prusse. Il est également présent lors du congrès de Vienne en 1815 où il représente les intérêts français au sein des grandes puissances.
Après la chute de l'Empire, il retourne à Constantinople et y reste jusqu'à sa mort le 24 octobre 1841. Il est considéré comme un diplomate habile et expérimenté, qui a contribué à maintenir les relations amicales entre la France et la Russie tout au long de sa carrière.
